Vous avez déjà essayé d’écrire un roman ? Alors laissez-moi sortir ma boule de cristal.

Au début, vous étiez plein d’entrain et motivé. Vous écriviez tous les jours et les idées fusaient. Vous rentriez chez vous déjà impatient de vous asseoir devant votre ordinateur pour terminer un chapitre. Puis, un jour, vous n’avez pas eu le temps. Pas grave, vous vous y êtes remis dès le lendemain.

Mais un autre jour, un imprévu vous a fait manquer plusieurs séances d’écriture. Cette fois-là, vous avez eu du mal à vous y remettre, vous avez peut-être même manqué d’autres séances sans autre raison que la flemme.

Mais vous vous êtes ressaisi, vous vous êtes discipliné à écrire tous les jours à la même heure. Ça a marché un temps. Puis vous n’avez pas écrit pendant plusieurs semaines. Qu’est-ce qui vous avait pris de croire que vous y arriveriez, après tout ? Peut-être que vos ambitions étaient trop hautes…

Avec le recul, je peux affirmer que l’habitude d’écriture que j’ai réussi à intégrer dans mon quotidien est la raison numéro un de mes réussites. Pendant des années, j’ai commencé des manuscrits sans jamais les terminer. J’ai testé, expérimenté et échoué un nombre incalculable de fois. Mais quand j’ai enfin trouvé le moyen d’écrire tous les jours, tout a changé.

Aujourd’hui, écrire me semble aussi naturel que cuisiner ou faire les courses. Je n’y pense même plus. Dans cet article, je vous propose de découvrir toutes les méthodes qui vous permettront d’y arriver vous aussi.

Un monde de raccourcis

En réalité, vous avez ce qu’il faut pour écrire un roman. Ce qu’il vous manque c’est de la discipline.

On ne crée pas une habitude durable avec des astuces, car les astuces ne traitent le problème que de l’extérieur. Un peu comme un médicament qui soulagerait temporairement les symptômes, mais ne guérirait pas la maladie. On vous fait croire qu’avec de petits changements sans effort, vous allez acquérir spontanément une discipline de fer. C’est tentant, non ?

Écrivez tous les jours à la même heure.

Écoutez votre musique préférée.

Installez-vous toujours dans la même pièce.

Voilà ce qu’on répète partout. Mais ça ne suffit pas, et vous le savez. Si c’était le cas, si c’était si facile d’écrire tous les jours, tout le monde le ferait.

On entend parfois parler de « routines » d’écriture, c’est très à la mode en ce moment. L’idée n’est pas mauvaise, mais en pratique, on retombe souvent dans le travers qui consiste à vous faire croire qu’avec un mélange de playlist préférée + tasse de thé + bougie parfumée, vous allez enfin écrire autant que vous le voudriez.

Tous les changements majeurs requièrent des efforts, or ces routines vous vantent un monde sans effort, un monde dans lequel il suffit de prendre un raccourci.

C’est le monde dans lequel on vous dit que pour maigrir, tout ce qu’il vous faut c’est une petite pilule brûle-graisse à base d’artichaut. Le monde dans lequel on vous fait croire que pour terminer un marathon, il vous faut juste la bonne paire de chaussettes. Le monde dans lequel vous pouvez devenir millionnaire, si seulement vous achetez un billet de loterie.

C’est le monde des illusions et des solutions faciles dont tout le monde sait qu’elles ne fonctionnent pas, mais qu’on essaie quand même parce qu’on a le secret espoir de se tromper, et ainsi d’atteindre nos objectifs sans avoir eu à consentir le moindre effort.

Pourquoi la motivation ne vous aidera pas

On connaît tous l’enthousiasme qui nous porte au début d’un projet, et on sait tous qu’après deux semaines, il n’a plus la même vigueur.

La motivation est une ressource limitée. Elle finit toujours par s’épuiser. Et pourtant, c’est le moteur que choisissent tous les débutants, et le moteur qu’on leur conseille de choisir. C’est sans doute ce qu’on vous a dit de faire aussi.

Pensez à votre méthode. Qu’est-ce qui vous pousse à vous asseoir à votre bureau une heure par jour, après une journée épuisante ou tôt le matin ? Qu’est-ce qui vous pousse à travailler quand les autres se détendent et s’amusent ? Qu’est-ce qui vous pousse à refuser les invitations de vos amis ?

La motivation ? L’envie de terminer votre roman ? L’envie de vous prouver quelque chose ?

On vient pourtant de voir que cette motivation n’était pas éternelle. Alors pensez-y encore : qu’est-ce qui vous poussera toujours à coller vos doigts au clavier dans une semaine ? Dans un mois ? Dans trois mois ?

Si vous faites confiance à la motivation pour terminer votre roman, malgré toutes les astuces et les routines, vous finirez par abandonner. Il vous faut autre chose.

La méthode pour créer une habitude solide

Voilà le genre de scénario qui va se produire quand votre motivation diminuera : votre cerveau aura le choix entre écrire ou regarder la télé, entre sortir votre ordinateur pour vous mettre au travail ou pour regarder Netflix. Que va-t-il choisir ? Il va toujours aller vers la solution la moins exigeante. Vous le savez, c’est inévitable.

Mais voilà où ça coince : si votre cerveau suit toujours la voie du moindre effort, ça veut donc dire qu’à moins d’avoir déjà une discipline de fer, vous finirez toujours par abandonner ? Ça veut dire que vous êtes condamné à empiler les manuscrits inachevés ?

Non, heureusement (sinon je n’aurais pas écrit cet article). Mais il va falloir changer de moteur. Si vous voulez enfin terminer votre projet, il va falloir mettre en place une habitude solide. Une habitude si ancrée que vous n’y penserez même plus et qu’elle vous semblera aussi naturelle que de sortir les poubelles. Quand la motivation sera partie, c’est cette habitude qui vous permettra de continuer.

Voyons comment faire.

La mise en place d’une habitude solide

Éliminez un maximum d’étapes intermédiaires

Entre le moment où vous avez l’idée d’écrire et le moment où vous tapez sur le clavier, il y a un tas de micro-tâches que votre cerveau doit accepter d’accomplir. Se lever du fauteuil. Trouver votre sac. Sortir l’ordinateur. Le poser sur le bureau. Monter les escaliers pour aller chercher le chargeur que vous avez oublié.

Chacune de ces étapes est un effort supplémentaire qui réduit vos chances de vous mettre au travail.

Le but est de préparer tout ça en amont, pour que vous n’ayez plus qu’à vous mettre à écrire. De cette manière, vous éliminerez déjà beaucoup d’excuses.

C’est un point à ne pas négliger, car votre force de volonté aussi est une ressource limitée. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. À chaque décision que vous prenez, même sans vous en rendre compte, vous vous fatiguez. Au cours de la journée, vous livrez un grand nombre de petites batailles contre vous-même. Plus elles sont nombreuses, et plus vous avez de chance d’être battu. Chaque micro-décision supplémentaire est un obstacle entre vous et votre chapitre, et les réduire peut avoir un effet incroyable sur votre régularité.

Préparez votre environnement

Si vous ne voyez jamais l’endroit où vous travaillez, vous ne penserez même pas à écrire. Mettez toujours votre ordinateur (ou votre cahier) en évidence. Arrangez-vous pour que tout vous rappelle que vous devez écrire. Si vous avez effectué un travail sur papier, par exemple pour l’intrigue ou les personnages, n’hésitez pas à l’accrocher au mur pour l’apercevoir à tout moment.

N’enfermez pas vos outils de travail au fond d’un sac ou d’un tiroir. Plus vous les voyez, plus ils sont accessibles et plus vous aurez envie de les utiliser.

Couplez l’habitude d’écrire avec une habitude déjà bien en place

Certains écrivent juste après la douche, d’autres après le brossage de dents, d’autres encore après avoir sorti le chien. L’avantage est que votre cerveau est déjà habitué à effectuer la première habitude. Ça ne lui demande plus aucun effort et c’est même le contraire : rompre avec cette routine vous paraît maintenant désagréable. Tirez parti de l’inertie offerte par cette première habitude, déjà ancrée, pour en construire une deuxième, celle d’écrire.

Prévoyez une récompense juste après l’écriture.

Cette étape est très importante, car elle permet de dompter votre cerveau, comme on dresse un chien à tendre la patte avec une croquette. À force d’être récompensé au même moment (après l’effort d’écrire), votre cerveau va finir par anticiper la récompense. Le résultat est que vous aurez de plus en plus envie d’écrire.

Ne faites pas l’erreur de croire que parce qu’écrire est une passion, vos séances ne devraient pas vous sembler pénibles. Écrire est douloureux. Même si vous êtes passionné, terminer votre roman vous demandera des efforts, et ce n’est pas aller contre sa nature que d’accepter une part de souffrance dans l’acte d’écrire.

La récompense n’est pas là pour vous faire oublier la souffrance, comme le ferait le dessert promis à un enfant pour qu’il termine ses épinards. Elle est là pour se confondre avec elle et vous donner envie de l’affronter plutôt que de la fuir.

Mesurez vos progrès.

Travailler dans le vide est démotivant. On court toujours plus vite quand on voit la ligne d’arrivée, alors faites en sorte de consigner quelque part votre habitude d’écriture.

Un simple calendrier, marqué d’une croix quand vous avez écrit et d’un cercle quand vous n’avez pas eu le courage de le faire, peut réellement faire des miracles. Mesurer le respect de votre habitude de cette manière crée une source de motivation supplémentaire afin de ne pas « briser la chaîne ».

Quand vous écrivez depuis dix jours, il est plus difficile d’accepter de ne pas écrire. Vous avez réussi à effectuer une chaîne de dix croix, et la briser maintenant vous donne l’impression de réduire tous vos efforts à néant, comme si ces dix jours d’efforts n’avaient pas compté. En revanche, si vous ne gardez pas une trace de vos habitudes, échouer est beaucoup plus facile, car « c’est juste cette fois ».

Pour les amoureux des tableurs ou des bullet journal qui voudraient aller plus loin, n’hésitez pas à renseigner aussi votre humeur, votre productivité ou encore le nombre de mots écrits et la durée de la séance. Passer en revue ses statistiques d’écriture à la fin de la semaine est beaucoup plus gratifiant, et si vous n’avez pas respecté vos objectifs, c’est un moyen de savoir comment vous améliorer.

Si vous remarquez que vous écrivez peu le vendredi, par exemple, vous en conclurez peut-être qu’à la fin de la semaine, vous êtes si fatigué que vous n’arrivez plus à vous concentrer. Dans ce cas, vous pourrez décider de supprimer la séance du vendredi et de doubler celle du samedi, et ainsi maintenir votre productivité sans culpabiliser.

Remarquez que ce genre de baisse de régime inexpliquée peut vraiment vous miner le moral et sera souvent indétectable si vous ne consignez pas vos séances. Moralité : gardez une trace de ce que vous faites.

Ne visez pas l’habitude d’écrire, mais celle de vous mettre au travail.

Vous avez sans doute déjà éprouvé ce sentiment bizarre : vous êtes complètement démotivé, mais vous vous forcez à écrire dix minutes. Après ces dix minutes, vous vous dites que finalement, ce n’était pas si difficile, et vous écrivez plus longtemps. Le plus dur, c’est de se mettre dans l’état d’esprit d’écrire, le reste vient tout seul. Alors ne vous dites pas que vous allez écrire une heure, ce qui semble plutôt intimidant, mais simplement que vous allez écrire dix minutes. La plupart du temps, vous écrirez plus longtemps.

Par contre, ne faites pas la même bêtise que moi : donnez-vous honnêtement pour habitude d’écrire seulement dix minutes. Ce n’est pas une astuce pour tromper votre cerveau, vous ne vous mentez pas à vous-même avec un cheval de Troie. Si au bout de dix minutes, l’envie n’est toujours pas là, vous avez le droit d’arrêter et de cocher quand même la case de votre calendrier.

Fixez-vous un objectif de mots

Se fixer un objectif quotidien est une pratique très répandue chez les écrivains, et ce n’est pas pour rien. Il y a des jours où vous atteindrez votre objectif sans peine, d’autres où il vous semblera insurmontable. L’objectif est là pour vous aider à garder le cap. Sans lui, vous risquez bien de faire du surplace et de vous trouver des excuses.

Mais combien de mots par jour ? Quel est l’idéal ? Vous vous attendez sans doute à une réponse du type « chaque auteur est différent, à vous de trouver votre rythme ». Je ne suis pas là pour vous mentir, et ce type de réponse ne vous aidera en rien. À moins de 500 mots par jour, vous prenez de gros risques. Ça ne veut pas dire que vous n’y arriverez pas, certains écrivent 100 mots par jour et terminent quand même leur roman, mais ils sont rares.

Si vous n’arrivez pas à écrire 500 mots par jour, c’est sans doute que vous n’accordez pas à l’écriture la place qu’elle devrait mériter dans votre emploi du temps. Il y a des écrivains qui ont jonglé avec un travail à temps plein et trois enfants à charge et qui trouvaient quand même le temps de poser leurs 500 mots quotidiens. La plupart des écrivains amateurs sont capables d’écrire environ 1000 mots à l’heure. Si vous écrivez moins de 500 mots, ça veut dire en toute logique que vous n’avez pas plus d’une demi-heure par jour à consacrer à l’écriture. Est-ce vraiment votre priorité ?

Évidemment, je suis sûr qu’il existe des écrivains qui seront fiers d’annoncer qu’ils ne rentrent pas dans le moule et n’écrivent que le samedi, à raison de 2500 mots par jour, et qu’ils ont quand même terminé leur roman. Ou d’autres qui en sont venus à bout à coup de séances de 100 mots. Mais êtes-vous prêts à les imiter en sachant que les premiers auront mis 10 mois à écrire le premier jet et les seconds presque trois ans ?

La question à vous poser serait plutôt : quelle longueur finale visez-vous et combien de temps êtes-vous prêt à écrire tous les jours (ou régulièrement) ?

Un exemple typique : vous voulez un roman d’environ 90 000 mots et vous vous sentez capable de « tout donner » pendant trois mois. Vous devrez donc écrire environ 1000 mots par jour pour obtenir votre premier jet dans les temps.

Faut-il écrire tous les jours ?

J’en vois dans le fond qui prennent des notes sans rien dire, mais qui grincent des dents.

Comment ? Une habitude d’écriture ? Se forcer à écrire ? Mais c’est contre nature ! Un écrivain est un artiste, et un artiste ne se force pas !

Je sais qu’il y en a à qui des mots comme « productivité » ou « objectifs » font davantage penser à un compte-rendu de réunion qu’à la pratique d’un art. Et je les comprends, car la notion même de passion semble aux antipodes de toute idée de contrainte. À force de se fixer des objectifs, ne va-t-on pas finir par détester l’écriture ? À force d’écrire tous les jours, ne risque-t-on pas de transformer un désir en corvée ?

Mais l’image d’Épinal de l’artiste touché par la grâce qui accouche d’un roman en quelques jours, emporté par une inspiration foudroyante, est un mythe. Et ceux qui continuent d’y croire, malheureusement, sont aussi ceux qui ont le plus de chance d’abandonner.

Bien sûr, il y a des exceptions, et il y en aura toujours. Mais elles restent des exceptions. J’ai entamé mes cinq premiers romans sans jamais les terminer, et je dois l’aboutissement du sixième à une seule chose : la mise en place d’une habitude solide. Je vois régulièrement des auteurs, parfois talentueux, abandonner leur projet, et ils ont presque tous en commun l’absence d’une telle routine.

Écrire tous les jours n’est pas obligatoire, mais il faut au moins viser une certaine régularité. Il est toujours plus difficile de se remettre à écrire quand on a arrêté trop longtemps, alors maintenez votre inertie autant que possible.

Il vaut mieux viser la régularité que la quantité.

Et si vous manquez une séance, si vous êtes au bout du rouleau, si vous avez mal à la tête, accordez-vous un jour de repos de temps en temps. Vous n’êtes pas une machine. Vous repartirez d’autant mieux le lendemain.

Combien de temps pour terminer ?

Savoir pendant combien de temps on va devoir fournir un effort est essentiel, et pourtant peu d’auteurs acceptent de donner un chiffre. Les données vont de un mois à des années, ce qui n’est évidemment d’aucune aide à un débutant. Alors plutôt que de me cacher derrière des réponses vagues, je préfère me mouiller. Si certains auteurs sont plus rapides que d’autres, je crois que certaines données de référence peuvent être utiles pour vous donner un ordre d’idée, même si vous écrivez plus vite ou plus lentement.

Un auteur amateur moyen écrit entre 500 et 1000 mots par jour à ses débuts (certains beaucoup plus). Un manuscrit compte en moyenne entre 75 000 et 100 000 mots (encore une fois, certains en comptent beaucoup plus). Un auteur débutant peut donc s’attendre à terminer le premier jet en 2 à 7 mois, sachant que s’il dispose de plus de temps libre ou s’il écrit plus vite, ce délai peut être réduit à un mois environ.

Certains conseillent de tout donner pendant 30 jours pour terminer le premier jet, par exemple pendant des vacances prolongées ou un allègement de leur horaire de travail (passage à un mi-temps, vacances scolaires pour les étudiants, etc.). Je n’y vois aucune réserve, mais gardez en tête que l’écriture relève davantage du marathon que du sprint.

Maintenez le délai d’écriture de votre premier jet à un minimum. Ne cherchez pas la perfection du premier coup. N’oubliez pas qu’une longue étape de réécriture vous attend encore après.

Si vous tardez trop, vous allez finir par vouloir modifier votre manuscrit en cours de route. Vous aurez tant progressé que les premiers chapitres vous paraîtront insupportablement mauvais. Et là, vous vous enfermerez dans un cycle écriture-réécriture sans fin. Il faut savoir avancer et mettre le point final.

Il vaut mieux donner tout ce que vous avez, travailler honnêtement et aboutir à un texte complet, mais imparfait plutôt qu’abandonner. Vous aurez le temps de corriger dans un deuxième temps, serein d’avoir réussi à terminer enfin ce premier jet.

En résumé

  • La motivation est une ressource limitée
  • Réduisez le nombre d’étapes intermédiaires
  • Préparez votre environnement
  • Combinez l’écriture avec une autre habitude en place
  • Prévoyez une récompense
  • Mesurez vos progrès
  • Visez l’habitude de vous mettre au travail
  • Fixez-vous un objectif de mots

Ce que vous devez faire tout de suite

Vous savez maintenant pourquoi la motivation ne suffira jamais et comment y remédier. Commencez donc par imprimer un petit calendrier et accrochez-le bien en vue. Considérer que c’est la preuve que vous comptez vraiment mettre en pratique ce que vous avez appris dans cet article. Si vous n’êtes pas prêt à effectuer cette simple tâche, qu’est-ce qui vous permet de dire que vous allez appliquer le reste de la méthode ?

Ce calendrier est sans doute le changement qui aura le plus d’effet au début. Inscrivez une croix quand vous avez terminé une séance d’écriture, un cercle si vous n’avez pas écrit.

Puis, petit à petit, revenez à cet article et essayez de mettre en place d’autres conseils. Faites les choses à votre rythme et progressivement. Ne vous mettez pas la pression.

Et dans peu de temps, vous réaliserez que l’écriture sera devenue aussi évidente que le brossage des dents, et ne pas écrire vous paraîtra impensable. À ce moment-là seulement, il sera temps de vous demander s’il est utile d’allumer une bougie parfumée.

 

 

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